Capitaine La Gaule Eva
Chapitre 1 - Claude
Claude sert sous le drapeau, dans les forces spéciales terrestre. Le Kosovo, l’Afghanistan, certains pays du continent Africain furent ses ‘’théâtres des opérations’’ où à plus d’une reprise, il joua sa vie. Acteur mirifique au début de sa carrière, persuadé de servir sa patrie et ses concitoyens, sa conviction perdit de sa superbe à mesure que le sang coula. Et aussi parce que derrière le drapeau se cachent les intérêts particuliers de quelques milliardaires corrupteurs qui ne connaissent pas tous la Marseillaise.
La grande faucheuse devenue une compagne trop envahissante, sa vie devenait de plus en plus insupportable. Pour oublier les atrocités et les corps sans vies d’ennemis, de civils ou de frères d’armes, Claude développât peu à peu une addiction pour l’entre jambe de la gente féminine.
Quand certaines âmes abîmées fuient leurs maux dans les vapeurs excessives d’alcools et autres drogues, Claude préférait tromper la mort dans les bras des femmes.
Cette addiction salvatrice pour son esprit naquit sur un malentendu. Une mission très difficile renvoya Claude chez lui pour un mois. Deux de ses frères d’armes furent tués sous ses yeux. Claude vit la mort souffler les âmes de ses amis. Un mois pour oublier…
Claude occupait son temps libre en visitant sa famille et ses amis. De retour d’une journée passée chez son père, son chemin croisa celui d’Eva.
Chapitre 2 - Eva
Claude roulait lentement sur la route du retour vers sa maison. La pluie et le souvenir de l’explosion qui souffla ses amis, martelaient son esprit. Au loin sur le bas-côté, une forme se dessina dans le gris pluvieux du jour finissant. Claude distingua le bras tendu d’une personne qui faisait du stop. Il actionna le clignotant et s’arrêta à sa hauteur. Eva ouvrit la porte et s’engouffra dans la voiture.
— Quel temps de merde ! Ça fait une heure que je poirote sous la pluie ! Alors tu veux quoi ? Une pipe ? La totale ?
En temps normal, Claude ne se serait jamais arrêté à cet endroit. Le lieu est connu pour être arpenté par les trafiquantes d’amour. Payer pour ‘’tirer un coup’’, n’a jamais été une option envisageable pour lui. Ses idées confuses avaient déconcentré Claude et il ne prêta pas attention à son point d’arrêt.
La tirade d’Eva fut comme un petit électrochoc qui dissipa instantanément ses idées noires. Son entraînement, ses missions périlleuses, qui ont fait de lui une arme létale, ne l’avaient jamais préparé à une telle rencontre. Un peu désemparé, Il lâcha la première phrase qui lui vint à l’esprit :
— Ah excusez-moi, je pensais que vous faisiez du stop.
Eva éclata de rire. Un rire presque enfantin, dépourvu de toute convenance. Un rire joyeux qui réchauffe les âmes et qui inspire la bienveillance.
— Écoutez mademoiselle, je ne suis pas intéressé par votre offre. Non pas que vous soyez repoussante, bien au contraire.
Eva posa sa main fine sur la poignée de la porte pour sortir.
Tombé instantanément sous le charme de cette jolie brune pétillante, Claude éprouva de la gêne à la renvoyer sous la pluie.
— Vous allez finir par attraper une bonne grippe si vous retournez dehors. Si vous le souhaitez je peux vous conduire à l’endroit où vous serez à l’abri de ce mauvais temps.
Un large sourire illumina le visage d’Eva.
— Les gentlemen sont plutôt rares de nos jours. Mes amis m’appellent Eva.
— Enchanté Eva, moi c’est Claude.
—Tu as raison. La fin de la journée est foutue. De toute façon tapiner sur le bord de la route n’est définitivement pas mon truc. Allez en route pour la maison.
— Ok. Où va-t-on ?
— Centre-ville chauffeur.
Claude démarra. Il sentait en lui une énergie qui le ramenait au présent, à la vie. Eva alluma l’autoradio et le régla sur sa station préférée. Les hauts parleurs diffusèrent une mélodie suave et moderne qui accentua la sensation de bien-être de Claude.
Arrivé à destination, Claude se gara au pied d’un immeuble des années quatre-vingt. Eva se dirigea vers le digicode pendant que Claude vérifiait la fermeture des portières de sa voiture. Le sifflement du digicode invitait à ouvrir la porte. Eva la poussa en s’assurant que Claude suivait. L’immeuble ne comptait que quatre étages, sans ascenseur. Eva dans son imper beige et ses bottines de cuir noir évoluait avec élégance et légèreté dans les escaliers. Ses longs cheveux noirs ondulaient entre ses épaules en rebonds légers. Sentant le regard de Claude se poser sur ses formes, elle accentuât son aura féminine en serrant rapidement la ceinture de son imper. Les femmes savent séduire en magnifiant les attributs de leurs corps. En cintrant son imper, Eva mit en évidence sa taille fine et les proportions parfaites de son corps. Elle accentuât sa démarche chaloupée, sans exagération, juste ce qu’il faut pour éveiller le sens de chasseur de Claude.
—Deuxième étage. Voilà nous y sommes. Entre je t’en prie. Bienvenue chez moi.
— Merci. C‘est sympas chez toi. Apparemment tu aimes le beige. Et les plantes vertes.
— J’aime bien les couleurs claires et la vie tranquille des plantes. Mets-toi à l’aise. Regarde à côté de la porte d’entrée il y a un porte manteau. Fait comme chez toi. Avant de faire la cuisine je vais prendre une douche.
— Ok, si je peux t’être utile à quelque chose, dis-moi.
— Et bien, allume la chaîne hi-fi et rejoint moi dans la salle de bain. Tu vas me frotter le dos.
Les yeux pétillants de malice et le large sourire d’Eva exacerbèrent l’instinct sexuel de Claude. La tension qu’il commença à ressentir dans les escaliers atteint son paroxysme. Son sexe gorgé de vitalité, lui ordonnait de rejoindre Eva le plus vite possible.
La vapeur d’eau mêler à un parfum sucré de vanille qui émanaient de la salle de bain, invitèrent Claude à se dénuder. Il jeta négligemment ses vêtements sur le lave-linge sous le regard coquin d’Eva. Elle se déplaça légèrement sur le côté, libérant une place pour Claude sous le jet d’eau.
— Wouah, Claude t’es carrément beau ! T’es gaulé comme une statue Grecque ! En plus t’es bien monté !
— Merci ma belle. La nature a été généreuse avec toi aussi. Tu es superbe.
Eva posa sa main sur le sexe dur de Claude. Elle le caressa doucement. Comme un sculpteur qui s’imprègne des formes d’un objet en le touchant. Les doigts d’Eva voyageaient lentement dans une répétition d’allées et venues délicates. En experte, elle appréciait chaque millimètre de cette verge bien faite et prometteuse. Un gland rond large et dur. Un corps long, mais pas trop, d’un diamètre suffisant et une paire de testicules comme deux olives mures, dans une bourse qui ne tombe pas. A son tour Claude posa sa main droite sur le bas ventre de son hôte. Avec précaution ses doigts s’insinuèrent dans les plis délicats de la vulve imberbe d’Eva. Comme un aventurier découvrant un nouveau territoire, Claude en explora chaque recoin. Le clitoris dur et gros d’Eva accentua l’excitation de Claude, qui n’en demeura pas moins délicats et attentif aux réactions de sa partenaire.
Eva gémit de plaisir lorsque Claude la caressa. Pris en étau sur sa base, entre l’index et le majeur de Claude, le bouton d’Eva rependait ses ondes de plaisir. Elle se tourna en basculant son buste en avant. Elle n’en pouvait plu. L’irrépressible envie de se faire pénétrer la guidait dans chacun de ses gestes. De sa main assurée, elle présenta le gland à l’entrée de son vagin. Claude saisi fermement les hanches de sa partenaire et commença à s’introduire en elle doucement. Eva dont l’excitation atteignait son zénith, imprima quelques petits mouvements de recul pour empaler d’avantage son vagin humide et dilaté sur la bite dure et gonflée de Claude.
— Va s’y Claude prend moi fort !
Claude s’exécuta. Il accentua ses coups de reins. Son pubis claquait maintenant les fesses rebondies d’Eva. Les muscles tendus de tout son corps entièrement dédié à cette besogne délicieuse, luisaient sous la lumière blanche du plafonnier. L’eau rebondissait et ruisselait sur les courbes des corps qui s’entremêlaient. Son bras tendu vers son sexe, les doigts d’Eva œuvraient sur son clitoris pour jouir plus fort. Ça y est ! Son corps lui échappe. Une onde de plaisir intense se repend dans tout son être. Depuis son sexe jusqu’au bout de ses cheveux. L’espace d’un moment, elle n’est plu. Ou plutôt elle ne fait qu’un avec l’univers. Pour Claude aussi le temps se contracta. Percevant les ondulations vaginales de l’orgasme de sa partenaire, il cala son membre bien au fond du sexe de sa belle. Il lui teint encore plus fort les hanches et surfa sur l’orgasme d’Eva. Il jouit à son tour en une éjaculation intense et libératrice.
Le temps reprit son court normal. Les cœurs battaient la chamade. Eva se redressa en se retournant. Elle enroula ses bras autour du coup de son amant. Apaisée, légère et heureuse.
— Claude.
— Oui.
— Tu m’as fait jouir.
— Heureux de savoir que cela t’a plu. J’ai pris mon pied aussi. Ça fait longtemps que cela ne m’était pas arrivé.
— Vraiment ? Pauvre chou. C’est ton jour de chance, je vais te prendre en main pour rattraper le retard. Un étalon comme toi, laissé à l’écurie, c’est du gâchis.’’
Claude éclatât de rire.
— Si tu cuisines aussi bien que tu fais l’amour, on va se régaler.
— Moi aussi j’ai les crocs. Allez Claude frotte moi le dos avec ça et je sors te faire ma spécialité. Des spaghettis à la Carbonara.
— J’en salive d’avance.
La soirée se poursuivie autour de la table du salon avec une bouteille de Bourgogne rouge et le plat préféré d’Eva. Les deux amants discutèrent une bonne partie de la nuit. A propos de leur vie, de la façon dont ils la mène et que la morale réprouve. De leurs choix, de leurs amis, de leurs projets.
Ces deux-là c’est sûr vont s’entendre à merveille.
Louis Levalac
Note de l’auteur.
Tu dois te demander. Mais pourquoi Capitaine La Gaule ?
Toi qui suis bien, tu auras la réponse à ta question dans le prochain épisode.
Aidez ce petit cochon à rester en bonne santé.
Toi qui à les bourses en main. Lache une pièce ou deux si tu apprecie l'univers que je te propose.
Bises ! Louis Levalac
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