Capitaine La Gaule Nathalie
La semaine passe entre la maison de Claude et l’appartement d’Eva. Eva s’amuse à mettre de la vie dans la maison monotone de Claude. Et Claude s’amuse de voire Eva heureuse de partager son temps avec lui et de mettre du Bazard dans sa tanière. Puis le fameux samedi arriva.
Claude roule vers la maison de Nathalie. Il appréhende un peu cette rencontre. L’alliance que porte cette femme a été mise à son annulaire par un général. Son général. Si la soirée ne se passe pas bien, il se peut que cela impacte sa carrière négativement. Si cela se passe bien aussi mais dans un sens plus favorable. Une histoire de dingue ! Il est plus stressé par cette soirée que de risquer sa vie en opération.
Waze indique que Claude est arrivé. Il stop sa voiture à la hauteur d’une maison bourgeoise imposante qui se dresse derrière des grilles en fer forgés en formes d’arabesques. Une porte s’ouvre. La silhouette d’une femme apparaît dans la lumière blafarde d’un réverbère. Grande, fine malgré le manteau en fourrure blanche qui la protège du froid. Des petites ailes d’anges émergent des cheveux blonds de Nathalie. Des chaussures blanches à talons hauts accentuent la finesse de cette apparition. Claude descend de sa voiture et vient ouvrir la portière côté passager.
— Bonsoir Nathalie. Je vous en prie installez-vous.
— Bonsoir Claude. Merci de me servir de chauffeur pour ce soir.
— Avec plaisir.
Claude remonte dans la voiture et démarre. Il se demande si les femmes qui ont la cinquantaine avec un physique parfait le doivent à leurs vies sexuelles, leurs patrimoines génétiques ou leurs conditions sociales ? Peut-être un peu de tout cela en même temps ?
— Il fait chaud dans ta voiture. Claude, on peut se tutoyer ?
Nathalie se défait de son manteau. Elle porte une robe de satin blanc. Un bustier en dentelle blanche dessine des anges sur sa peau laiteuse. Elle ne porte pas de soutien-gorge et la pointe de ses seins transpercent la dentelle.
— Oui bien sûr. On peut se tutoyer.
— J’avais cru comprendre, lors de ma discussion avec M’amie, que tu serais accompagné d’Eva pour cette soirée anges et démons.
— Eva vient aussi. Mais elle sera au bras d’un autre homme pour rentrer au Maka.
— Ah je vois. Parfait ! Je t’ai donc comme cavalier ce soir.
— Si un diablotin ne te fait pas peur.
— Les opposés s’attirent. C’est dans l’ordre naturel des choses. Un petit diable aussi beau et attirant que toi, quel ange serait assez fou pour y résister ?
Claude sourit. Et plonge son regard une seconde dans les yeux bleus de Nathalie. Ses pommettes brillent de mille paillettes argentées. Telle une panthère qui fixe sa proie, ses pupilles sont dilatées. Elle se mord le coin des lèvres. Tous les traits de son visage indiquent un désir intense. Claude pose sa main sur la cuisse de Nathalie qui à son tour pose sa main sur la sienne.
— Nous sommes encore loin du Maka ?
— Cinq minutes.
— Tant mieux. Je commence à fondre d’impatience de pouvoir goûter à ta peau de démon. A propos, tu connais mon pseudo ?
— Oui Eva me l’a dit. Pile et face.
— Tu en connais la signification ?
— C’est très, disons imagé.
— Cela te gène ?
— Si tel était le cas je ne conduirais pas ma main posée sur ta cuisse. Cependant il y a un détail qui me dérange.
— Ah oui lequel ?
— Je ne me vois pas te pénétrer avec un autre gars en même temps.
Nathalie rit.
— Tien donc et pourquoi ?
— Et bien disons qu’en premier lieu, je suis un hétéro pur jus. Mais surtout, lorsque je suis en opération, si je dois être en contact avec le corps d’un autre homme, c’est que l’un de nous deux va y laisser sa peau. Une sorte de réflexe Pavlovien de survie…
— Je comprends. Rassure toi Claude on va s’amuser que tous les deux. Et peut-être qu’Eva se joindra à nous ?
— Pourquoi pas.
Il y a du monde ce soir au Maka. De nouvelles têtes que Claude n’avait pas encore vu. Et d’autres connues.
— Bonsoir capitaine.
Claude se tourne pour voir qui s’adresse à lui. La cavalière ! Habillée d’un pantalon en cuir rouge moulant et d’une veste en cuir noir. Une casquette noire cloutée avec deux petites cornes rouges, couronne l’ensemble de sa tenue. La veste est ouverte et laisse entrevoir ses petits seins ronds et pleins .
— Bonsoir ma cavalière. Tu es d’une beauté démoniaque.
— Je peux te retourner le compliment. Tu es accompagné ?
— Oui, tu vois cet ange qui discute avec Dracula ?
— Pile et face !
— Exactement.
— Tu ne vas pas t’ennuyer mon coquin. Sait-on jamais. Si tu as encore une petite faim dans la soirée, fait moi signe.
— Promis.
Claude est comme un marin en mer. Il cherche du regard le phare qui le guidera dans la nuit. Il aperçoit enfin Eva. Elle est superbe. Mi-ange mi-démon. Elle porte une jupe noire très courte, brodée de liserés rouges. Ses jambes fines se dessinent sous des bas résilles rouges et jarretelles blanches. Sa chevelure noire ondule sur une chemise blanche à frous frous rouges au niveau des poignets. Un cupidon est dessiné au dos de la chemise. Ses ailes sont celles d’un petit dragon. Il décoche une flèche avec un sourire malicieux.
— Bonsoir ma belle.
— Capitaine ! Enfin tu es là.
Elle l’embrasse tendrement sur la bouche. Claude ferme les yeux un instant pour apprécier ce moment en respirant son parfum délicat.
— Je te présente Kojak.
— Kojak, voici le Capitaine. Enfin son pseudo en entier c’est capitaine la gaule. Mais il est plus simple de l’appeler Capitaine.
Les deux hommes se saluent courtoisement.
— Tu es venu avec Pile et Face ?
— Oui. Elle discute avec des amis. Elle m’a demandé si je pouvais être son partenaire pour la soirée. J’ai accepté mais en précisant que je la monterais seul.
— Elle a accepté ?
— Oui. Elle a même proposé que tu nous rejoignes dans la soirée.
— Ah ok, je comprends mieux. Humm l’idée m’excite déjà. Tu vas encore sortir d’ici sans une goutte dans le réservoir.
Eva s’approche de Claude pour lui chuchoter à l’oreille.
— Kojak est un sprinter. Je vous rejoins le plus vite possible.
La clochette de M’amie sonne. Des rires raisonnent. Des strings et autres vêtements tombent au sol. Les corps des anges et démons à moitié ou complètement ondulent en différentes positions. Nathalie revient vers Claude et lui prend la main.
— Viens, suis moi.
Nathalie, fait un petit signe à Eva, qui lui envoie un baisé de la main à son tour.
— Il y a beaucoup de monde ce soir. J’ai l’autorisation de M’amie pour que nous puissions utiliser son bureau.
— Génial ! Eva nous rejoint dès que possible.
Nathalie referme la porte du bureau derrière elle et se déshabille doucement. Elle est entièrement nue. Claude la pousse doucement vers le bureau. Elle pose ses fesses sur le rebord de la table en écartant les jambes. Dans une pause indécente, elle offre au Capitaine la Gaule son sexe épilé, humide et dilaté humide et dilaté au bon vouloir de Claude. Il se déshabille à son tour. Ses muscles saillants, son corps parfait, son beau visage et sa verge en érection excitent d’avantage Nathalie qui n’en peut plus d’attendre de sentir la peau du Capitaine contre sa peau.
Claude s’approche. Il est lui aussi excité. Son sexe est sur le bas ventre de Nathalie. Elle le saisit pour l’orienter vers l’entrée de son vagin.
— Vas-y Capitaine. Baise-moi !
Claude s’exécute et pénètre Nathalie d’un coup de rein puissant qui fait trembler le bureau. Nathalie passe ses mains sous les bras de Claude pour s’agripper à ses épaules puissantes. Elle ferme les yeux. Claude se penche en avant. Nathalie a maintenant le dos plaqué au bureau. Elle relève les jambes pour faciliter les vas et viens de son amant pour la soirée. Elle s’enivre de l’énergie qu’il dégage. Ce qui la pénètre n’est pas qu’un simple sexe d’homme. C’est aussi et surtout la vie ! Elle qui est à l’automne de son existence, mesure à sa juste valeur cet étrange cadeau que Dieu nous a fait. Jouir. Son corps commence à trembler de plaisir. Elle sent un orgasme venir. Elle l’étouffe et jouit discrètement pour que Claude ne se relâche pas. Elle veut jouir encore et encore. Nathalie demande à Claude de la prendre en levrette. Ce qu’il fait avec plaisir. La porte du bureau s’ouvre. Eva rentre et regarde la scène.
— Il y a de l’action ici !
Claude ralentit. Il s’apprête à se retirer.
— Ne t’arrête pas Apollon. J’adore voir tes fesses se contracter quand tu culbutes. Et puis tes muscles. Ton corps ! Trop beau !
Eva s’approche doucement de Claude. Elle lui caresse le dos. Lui embrasse la nuque. Sa main descend au niveau des testicules pour les masser doucement.
— Si tu continu comme ça ma belle je vais jouir rapidement.
Nathalie se retourne et regarde Eva.
— Pas si vite Eva. Je veux que Claude ait le temps de me prendre, tu sais où.
— Je sais petit ange.
Pendant que Claude continu ses vas et viens. Doucement mais sûrement, Eva introduit deux doigts dans l’anus de Nathalie. Nathalie gémit de plaisir. Son bas ventre se contracte. Des sensations fortes s’emparent de son corps. Nathalie jouit instantanément.
— Encore !
Eva dirige maintenant le sexe de Claude à l’entrée de l’anus dilaté de Nathalie qui se cambre davantage en faisant de petits mouvements pour que Claude la pénètre à cet endroit précis. Ce qu’il fait. La sodomie n’est pas ce qu’il préfère, mais ses deux partenaires semblent apprécier. Alors il se laisse aller. Son pubis claque sur les fesses fermes de Nathalie. Eva n’est pas en reste. Elle glisse maintenant sa main dans l’entrejambe de Nathalie, puis la masturbe avec entrain. Des spasmes puissants secouent le corps de Nathalie. Ils sont si intenses que Claude, à son tour jouit dans un râle libérateur. Nathalie se redresse et embrasse Eva. Claude est encore en elle et sent qu’il peut encore jouir. Il reprend sa besogne. Nathalie sourit et laisse ce beau mal s’occuper de son cul une seconde fois.
— Quel appétit Claude !
— Je ne connaissais pas cette facette d’Eva. Ça m’excite !
— Capitaine la Gaule en action. Rigole Eva.
Nathalie se redresse doucement.
— J’ai ma dose Claude. Autour d’Eva !
Les trois complices jouissent de la vie encore une demi-heure dans le bureau de M’amie.
Dans tous les salons du Maka, les corps sont maintenant repus. Les esprits redescendent sur terre et les vêtements reprennent leurs places. L’air saturé du parfum de la fornication incite les anges et démons à quitter l’endroit pour rentrer chez eux
— Au revoir M’amie.
— Au revoir mes anges.
Mamie envoie un clin d’œil à Claude qui lui répond d’un large sourire.
Nos trois compères sont maintenant dans la rue. Nathalie propose à Eva et Claude de passer la nuit dans une des chambres d’amis de sa maison. Ce qu’ils acceptent. Malgré l’heure tardive, à leur arrivée ils trouvent le général qui regarde la télé dans le salon.
— Ah chérie te voila.
— Bonsoir poutou. J’ai invité Claude et son amie à dormir dans la chambre d’amis.
— Bonne idée chérie !
Claude sonde du regard le général. Il n’y décèle aucun signe d’agressivité
— Bonsoir mon général.
— Bonsoir Claude. Appeler moi Henry. Nous sommes entre nous.
Nathalie invite à Eva à la suivre pour lui faire visiter rapidement la maison et lui indiquer la chambre d’amis. Pendant ce temps le général et Claude discutent dans le salon.
— Je te sers un whisky Claude ?
— Volontiers mon général, pardon Henry.
— Et bien quelle surprise Claude. Nathalie n’avait plus invité personne à la maison depuis des années. La voire heureuse comme ça me fait le plus grand bien. Santé Claude !
— Santé Henry !
— Enfin la vie revient dans cette maison. Vous savez Claude nos enfants ont quittés le nid. Ils construisent leurs vies loin d’ici et nous oublis par la force des choses. Quoi qu’il en soit, soyez les bienvenus !
— Merci Henry. Votre accueil me touche.
— Comment s’appelle-t-elle ?
— Eva.
— Eva ?… Eva. Hum évidement. Une telle beauté ne peut être que l’œuvre du créateur en personne. Claude écoutez moi attentivement. Si cette jeune femme à l’esprit aussi brillant que sa beauté illumine les regards… Épousez là !
Claude sourit.
— Je suis heureux auprès d’elle, en effet. Je retiens le conseil. Mais je crains que les risques que je prends en missions me rendent incompatible avec une vie de couple.
— Nous aurons l’occasion d’en reparler Claude. Pour l’heure profiter de notre hospitalité.
— Merci Henry. Bonne nuit.
Claude rejoint Eva dans la chambre. Ils se couchent satisfaits et épuisés. Comme à son habitude Eva se blottit dans le creux de l’épaule de Claude. Elle s’endort paisiblement. Claude l’embrasse tendrement sur le front avant d’éteindre la lumière. Dans la chambre voisine, le général embrasse l’épaule de sa femme qui vient de s’endormir. Lui n’a pas sommeil. Il relit La guerre et la Paix de Tolstoï. Cet ouvrage si riche a bien des niveaux l’émeut à chaque lecture. Son plaisir, depuis son retour douloureux d’Afghanistan, il le trouve dans les livres. La jouissance intellectuelle de penser pouvoir comprendre le monde vaut bien celle des plaisirs érotiques. Du moins l’espère t'il.
Louis Levalac
Aidez ce petit cochon à rester en bonne santé.
Toi qui à les bourses en main. Lache une pièce ou deux si tu apprecie l'univers que je te propose.
Bises ! Louis Levalac
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