Il est deux heures du matin et Sophie n’arrive pas à dormir. Elle a accumulé trop de retard au travail et le stress lui vrille le cerveau. Des flashs de souvenirs de sa petite escapade avec Sasha, s’invitent aussi dans ses pensées.

La soif la pousse hors de son lit. A pas de velours elle quitte la chambre sans allumer la lumière pour ne pas réveiller Jean-Charles. Elle fait attention de ne pas planter son petit doigt de pied dans le coin d’une porte ou de marcher sur un truc oublié au sol. Pas totalement réveillée elle agit machinalement. La cuisine, le frigo, une bouteille d’eau.

Boire glacer c’est mauvais pour la santé. Elle le sait. Mais pour couper la soif c’est radical. ‘'Tiens-je ne suis pas toute seule debout à cette heure.’’

A travers le rideau de la cuisine, la lumière chez l’un des voisins de l’immeuble d’en face attire son attention. Curieuse elle s’approche du rideau et le soulève. Elle avale de travers son eau fraîche. Elle n’en croit pas ses yeux. Toujours dans le noir elle retourne rapidement dans la chambre et pousse Jean-Charles.

— JC ! JC ! Réveil toi.

— Mmmm, quuuoooiiii ? Qu’est-ce qu’il y a ?

— Va dans la cuisine et regarde par la fenêtre.

— Hein ? Quoi ? Merde qu’elle heure il est ?

— Deux heures du mat.

— Quoi ? deux heures du matin ! Il y a un problème dans la cuisine ?!

— Non. Mais il faut que tu voies ça !

— Que je voie quoi ?

— Mais va voir je te dis ! Et surtout n’allume pas la lumière. Tu pourrais leur faire peur.

— Quoi ? Mais faire peur à qui ? Bordel Sophie ! J’espère que tu ne me réveilles pas au milieu de la nuit pour une connerie. Pas de lumière tu as dit ?

— Oui surtout pas. Je te garantis que tu ne vas pas le regretter.

JC se lève de très mauvaise humeur en se grattant la tête. Il se rend en maugréant à la cuisine.

— N’oublie pas. Pas de lumière !

— Pffff ouais, ok !

Sophie est excitée comme une puce. Elle cherche son vibromasseur dans le premier tiroir de la commode. ‘’Ça y est je te tiens. On va bien s’amuser ’’. Elle rejoint JC dans la cuisine. Il est figé derrière la fenêtre le rideau relevé dans sa main droite.

— Tu vois. Je ne t’ai pas menti.

— La vache ! Il la nique façon marteau piqueur. En plus il lui tire les cheveux ce vicelard.

— Vicelard, vicelard. En même temps c’est toi qui mates avec la trique.

— Oui mais je ne suis pas tout seul à mater.

— Pas faux ! Bloque le rideau avec le balai. Et viens près de moi. J’ai envie de te branler et me masturber en même temps.

— Bonne idée. Donne-moi ton vibro, je sais où le mettre.

— Position 2. Voilà ici. Non, un peu plus haut. Ici ! Génial ! Appui un peu plus. Stop ! Ne bouge plu !

— Tu penses qu’il lui baise la chatte ou le cul ?

— Vu d’ici, difficile à dire. En tout cas elle prend cher.

— ça n’a pas l’air de lui déplaire à la fille. Elle est cambrée à fond. Et maintenant il lui claque le cul !

— Tu ne m’as jamais claqué le cul comme ça.

— Bah, je ne sais pas si tu aimes ou pas.

— Hum, à essayer.

— Branle un peu plus vite. Super !

— Et toi position 3 maintenant s’il te plaît.

— Ok. Ha ! Le gars s’arrête. Il a lâché la purée ou quoi ?

— JC !

— Quoi ?

— Je, je… joouuuiiiis.

— Déjà ?!

— T’inquiète pas mon petit loup, j’ai encore faim…

— Regarde ! Il se retire. Et la nana a l’air d’en vouloir encore elle aussi. Elle lui suce la queue maintenant. Je peux lui apporter le dessert. Si sa peut l’aider à bien finir sa soirée.

— Non ! Le dessert c’est pour moi. Prends-moi sur la table !’’

JC pénètre vigoureusement la chatte de Sophie qui mouille au point d’en dégouliner. La table cogne contre le mur sous ses coups de reins.

Les jambes de Sophie à la perpendiculaire sur son torse, excitent JC. Il saisit les genoux de ses deux mains puissantes et se cale pour ramoner encore plus fort. Le rythme s’accélère. La table frappe le mur comme un métronome devenu fou. Ce qui ne manque pas de déclencher un second orgasme à Sophie. Encore plus intense que le premier.

JC jouit à son tour au plus profond de sa femme. Il reste immobile quelques secondes avant de se retirer. Sophie se relève et sent le sperme dégouliner depuis son sexe le long de ses jambes. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle aime bien cette sensation. Ce liquide de vie la fait se sentir femme.

— Wouaaa, trop bon ! Allez vient p’tit cul on va se recoucher.

Sophie passe devant JC en le prenant par la main. Il lui tape la fesse au même moment. Sophie sourit. L’esprit libéré du poids de ses obligations professionnelles, et des images de la Péniche, elle va enfin pouvoir trouver le sommeil

Louis Levalac.

Les Bonheurs X de Sophie - En face