Les Bonheurs X de Sophie Le parfum - Partie 1
Première partie
Sur les branches des marronniers le vent de novembre a finalement raison des dernières feuilles aux couleurs de feux qui résistaient à l’appel du vide. Elles virevoltent dans une dernière danse, portées dans un air froid et humide qui annonce l’arrivée de l’hiver.
Sophie se laisse porter par la foule qui arpente les trottoirs des grands boulevards. Emmitouflée dans sa parka multicolores avec une écharpe en laine elle se dit qu’elle prendrait bien un bon chocolat chaud. Mais avec qui ? Jean-Charles vient de partir quatre jours à Madrid et Sasha essaye un nouveau mec à Deauville. Sophie n’aime vraiment pas novembre. Un mois gris, froid et humide ou le soleil part se coucher tôt. Un mois ou les absences sont plus durs à supporter. Sophie rumine sa solitude du moment.
— JC est encore en voyage d’affaire sur une fin de semaine… Il me prend vraiment pour une nouille. Qui je pourrais bien appeler pour passer la soirée ? Ah ! demain c’est l’anniversaire de papa. Il faut que je l’appel. Je me demande si papa trompait maman ? Humm, elle a pleurée quelques fois. Bah ! C’était peut-être pour autre chose. Papa n’a jamais découché. Sauf quand il partait en voyage d’affaire… Et merde ! ils font chier ces mecs.
Sophie est perdue dans ses pensées. Les idées s’entrechoquent sans logiques apparentes et la déconnectent de la réalité qui l’entoure. Elle avance tel un robot qui suit la programmation GPS d’un parcours pour rentrer à la maison. Toutefois quelque chose la rebranche au monde tangible. Elle redresse la tête et se reconnecte avec son odorat. Un parfum ! Des effluves subtils et puissants. Quelque chose d’agréable à humer. Quelque chose de… …masculin. Sophie a le nez fin. Ce qu’elle sent, elle en est sûre, vient d’un homme. Alors elle met aussi en éveil sa vue et son ouïe pour trouver le porteur de ce parfum. Elle se retourne. Peut-être a-t-elle croisé l’individu ? Non. Le parfum aurait déjà disparu. Or, elle le sent toujours. Elle tourne la tête sur sa droite. Son regard se pose sur un couple avec une poussette. Elle s’approche discrètement pour savoir si ce père de famille est à l’origine de son émoi. Non ce n’est pas lui ! Sophie tourne la tête sur sa gauche. Un homme d’une trentaine d’année en doudoune noire, jean bleu et basket, marche tranquillement. Plus petit qu’elle, l’homme a un peu d’embonpoint. Sophie s’approche discrètement. Hume l’air.
— Mince c’est lui.
Un plan de Paris à la main l’homme semble chercher quelque chose. Le cerveau de Sophie bug. Cet homme n’a physiquement rien d’attirant à son goût. Pourtant le parfum qu’il porte amène Sophie à le considérer. Elle le scrute du regard. Cherche à comprendre ce qui l’attire vers lui. L’homme tourne la tête et croise le regard de Sophie. Il n’a aucune idée de l’effet qu’il produit sur elle. Préoccupé avec son plan de Paris il profite de ce contact visuel pour demander à Sophie un renseignement.
— Bonjour madame, je ne suis pas de Paris et je cherche l’Opéra Garnier. Avez-vous une idée de la direction à prendre pour le trouver ?
— Heu. Oui, bien sûr. Vous voyez la rue en face ?
— Oui.
— Et bien c’est simple vous la prenez et dans deux minutes vous y êtes.
— Merci beaucoup.
L’inconnu range son plan et quitte le regard de Sophie pour prendre la direction indiquée. Sophie piquée par la curiosité ne peut s’empêcher de continuer la conversation.
— Pardonnez-moi, vous allez me trouver impolie et franchement curieuse, mais je me demande quel est votre parfum ?’’
L’homme sourit.
— Vous êtes sérieuse ?
— Hum, oui.
— Mince alors ! Je n’en reviens pas.
— Je vous dérange. Excusez-moi.
— Non, non, non, pas du tout. Vous ne me dérangez pas. Au contraire ! Ecoutez c’est un peu long à expliquer. Si vous avez un peu de temps devant vous, je vous invite à boire quelque chose et je vous raconte tout sur ce parfum.
Sophie un peu surprise, sourit et accepte l’invitation.
— Ah oui j’oubliais. Je suis désolé mais je ne sais pas où aller pour vous inviter.
— Ha ha ha, c’est la première fois qu’un homme m’invite sans savoir où aller. Je pensais à un bon chocolat chaud. Cela vous dit ?
— Parfait pour moi !
— Bien on va aux Galeries Lafayette. Il y a un salon de thé Angelina. Leur chocolat est délicieux. En plus c’est juste ici.
— Allons y.
Sophie et l’inconnu s’installent à l’une des tables d’Angelina. Ils commandent deux chocolats chauds. L’ambiance est cosy et chic. Les sièges épais et confortables invitent à la détente.
— Moi c’est Philippe. Mais mes amis m’appellent Phil. Et toi ?
— Sophie et mes amis m’appellent Sophie.
— Enchanté Sophie.
— De même. Alors dis-moi ce parfum c’est quoi ? J’aime bien les parfums. J’en essayé plusieurs sur JC. Et le tien je ne le connais pas.
— Normal. C’est un parfum aphrodisiaque. Du sur mesure fait par un professionnel des essences naturelles bio.
— Non ! Sans rire !
— Je te jure. J’ai acheté ce parfum sans trop y croire. Et le patron du site avec qui j’ai sympathisé m’a dit mots pour mots : ‘’surtout Phill, si une fille te pose des questions sur ton parfum. Tu l’invites à boire quelque chose’’. Et nous voilà ici.
— Ça alors ! Trop fort ! Tu connais les ingrédients ?
— Pascal me les a donnés, mais je les ai oublié. Je pensais qu’il me baratinait pour me vendre sa camelote. Mais en fait, il disait vrai.
— Il a des parfums pour les filles aussi ?
— Oui pour tout le monde.
— Et comment tu l’as connu ?
— Par mon job. Je code pour une entreprise de jeux vidéo à Lyon et j’aime bien créer des sites webs.
— Sans blague ! Je code aussi, mais ce n’est pas là que je suis la meilleure. Et donc tu as créé le site des parfums aphrodisiaques ?
— Non pas du tout. En fait je souhaite développer des jeux vidéo pour adultes. Cela ne te choque pas comme idée j’espère ?
— C’est un business comme un autre. En plus pouvoir joindre l’utile à l’agréable ce n’est pas chose courante. Mais continu, ce que tu dis m’intéresse beaucoup.
— Ce n’est pas tous les jours que l’on rencontre une femme intelligente.
— Et ouverte.
— Heu, oui ! J’en étais où ?
— Tu veux créer des jeux vidéo porno.
— Ah oui ! Alors j’ai passé pas mal de temps à surfer sur le net. Non pas pour mater des pornos.
— Hi hi hi, menteur.
— Ha ha, non madame, J’ai passé des heures à chercher des producteurs ou des entreprises qui publient ce genre de contenu.
Sur les façons de toucher un publique et de développer mon business.
En surfant sur le net, je suis tomber par hasard sur le site de Pascal. J'ai trouvé sa charte graphique sympas.
J’ai fini par discuter avec le créateur du site qui m’a expliqué le pouvoir des différentes essences. La façon de les associer de les tester sur soi. Voilà, tu connais toutes l’histoire.
— Intéressante cette histoire. Je retiens le site. Mais dis-moi, pourquoi tu es à Paris ?
— Je suis ici pour deux jours. Demain commence le salon de l’Erotisme au Bourget. Je vais y faire un tour pour y visiter une entreprise qui correspond à mes recherches. La Virtual Xperience.
— Ah oui, j’ai vu des affiches dans le métro sur ce salon. Et tu es accompagné ?
— Non, j’y vais seul. Pourquoi ? Cela t’intéresse ?
— J’aimerais bien y faire un tour. Mon mari règle des affaires à Madrid et je suis seule jusqu’à lundi. J’ai plein de temps devant moi pour faire des bêtises.
— Ah, comment dire ? Génial. Et tu peux les commencer ce soir tes bêtises ?
— Et bien mon cher Phil, nous pouvons en effet les commencer ce soir nos bêtises si tu n’as pas peur de moi.
Le deux compères rigolent.
— Pas du tout. Mon parfum est un élixir magique. Il ne peut attirer qu’une femme sympa.
— Bien dit. Allez ! On va faire un tour devant l’Opéra. D’ailleurs pourquoi l’Opéra ?
— Pour ma grand-mère. Elle n’a jamais eu l’occasion de venir à Paris. Elle rêve de voir l’opéra Garnier. Je vais lui ramener des photos.
— Tu es trop mignon.
Philippe règle la note. Et remercie sa nouvelle amie de lui avoir fait découvrir l’endroit. Le couple improbable sort sur les boulevards et les rues autour de l’opéra Garnier. Il y a beaucoup à voir. D’abord, le fameux Café de la Paix. Puis un peu loin sur le même trottoir, la salle mythique de l’Olympia. En enfilade, la place de la Madeleine et ses épiceries fines de luxe. Puis la rue Royale avec dans la ligne de mire le grand Obélix de Louxor qui trône au milieu de la place de la Concorde. La nuit qui tombe tôt fait allumer les éclairages publics. Les fontaines et l’héritage de Champollion se parent de lumière et offrent aux yeux des promeneurs un spectacle d’une grande beauté artificielle.
Les deux amis s’entendent pour prendre un taxi et rejoindre l’appartement de Sophie. La chambre d’hôtel de Philippe restera vide cette nuit. A l’arrière du taxi, Philippe pose sa main sur la cuisse de Sophie. Elle apprécie le geste et remonte sa robe en tweed épais. Philippe ne se fait pas prier pour promener sa main plus en amont. Mais un collant l’entrave dans son exploration. Il se contente de lui masser le sexe au travers le nylon. Il se rapproche de Sophie et lui susurre à l’oreille.
— Tu m’excites. J’ai envie de te baiser tout de suite.
Sophie répond en posant sa main sur les couilles de son explorateur.
— Patiente un peu nounours. Profite du moment, c’est l’un des meilleurs.
Les amants sont maintenant dans l’ascenseur. Ils s’enlacent. Philippe saisi les fesses de Sophie. Les pétries puis plaque Sophie contre le miroir de la cabine. Elle lève l’une de ses jambes pour mieux sentir le bassin de son coup du jour se frotter contre son sexe excité. L’ascenseur stop. Sophie farfouille dans son sac à main. Elle cherche ses clefs. Sa chatte en feu lui ordonne de les trouver rapidement. Philippe reprend ses esprits et observe Sophie ouvrir la porte de son appartement. Il se dit qu’il un bol pas possible. Qu’il ne regrette pas du tout l’achat de son parfum. Sophie entre, retire ses chaussures et ses vêtements rapidement en les jetant au sol négligemment. Philippe l’imite. Les deux sont maintenant nus. De sa main droite, Sophie prend Philippe par la bite et l’entraine dans sa chambre. Elle se laisse tomber sur le lit. Se redresse sur ses coudes. Écarte les jambes. Et l’invite à venir la pénétrer.
— Tu attends quoi nounours ?
— Je vais te pilonner ta petite chatte ma jolie.
— Vas-y direct !
Il ne faut pas longtemps au gland tendu de Philippe pour trouver le chemin des profondeurs du corps de Sophie. Sa chatte humide et ouverte avale goulûment ce phallus impatient. Allongé sur Sophie, Philippe s’agite. Il va et vient en elle avec cadence. Ses coups de reins de plus en plus forts font craquer le lit et couiner le sommier à lattes. Philippe trouve ses allers et retours un peu courts. Il se redresse et prend Sophie à l’équerre. Dans cette position il peut donner plus d’amplitude à ses mouvements. Il va et vient dans le sexe de Sophie sur toute la longueur de sa bite. A chaque coup de buttoir, il s’amuse de voir les seins de sa partenaire de jeu rebondir. Il adore ça ! Cette position libère un passage pour la main de Sophie. Elle caresse le haut de son clitoris en petits cercles concentrique. Philippe observe avec délice la façon dont Sophie se donne du plaisir. Elle ferme les yeux, se mordille les lèvres, gémit doucement. C’est sûr ! Sophie prend son pied. A cette simple pensée, les couilles de Philippe libèrent leur semence. Il sent son sperme mettre sous pression sa verge. Bien qu’il souhaiterait retenir son précieux liquide, Philippe sait qu’il a atteint le point de non-retour. Pour jouir fort il agrippe les cuisses de Sophie et besogne frénétiquement. En quatre coups de reins libérateur, Philippe décharge son sperme dans ce vagin accueillant, il se relâche, le cœur battant fort, heureux d’avoir joui.
— Oh non ! Nounours ! Tu as joui trop vite ! J’ai encore un peu de route à faire pour finir…
— Désolé, mais ma bite a fait pschit.
— Ouvre le premier tiroir de la commode s’il te plaît. Il y a un gode et un vibromasseur. Tu vas te rendre utile en me godant pendant que je me titille la clochette avec l’autre jou-jou.
— Ah ok.
Navré de n’avoir pu retenir son éjaculation plus longtemps, Philippe s’applique pour permettre à Sophie de jouir elle aussi. Il suit consciencieusement les indications de Sophie pour placer correctement la verge en silicone. Sophie est vraiment superbe allongée sur le dos. Les jambes tendues qui se contractent de plaisir. Philippe sent l’excitation revenir et ressusciter sa bite. Il retire le gode de la chatte de Sophie.
— Tourne toi ma jolie. Je vais te prendre en levrette.
— Bonne idée. J’aime bien aussi.
Philippe s’introduit en Sophie et culbute de nouveau. Sophie positionne au mieux son vibro. Le plaisir se fait plus intense. Elle écarte d’avantage ses jambes. Elle plonge la tête dans son oreiller. Philippe la cramponne au niveau des hanches pour qu’elle ne lui échappe pas. Au même moment, Sophie jouit enfin. Sa croupe tressaute. Elle râle doucement. Philippe n’y tient plu et lâche pour la seconde fois sa semence.
— La vache Sophie ! En plus d’être canon tu es un super coup.
— Merci nounours. Tu te défends bien aussi. Tu m’as fait jouir petit coquin.
— J’suis vidé ! Complètement à plat !
— Ah ba moi c’est le contraire. Je suis remplie, complètement chargée.
Éclats de rires.
— Allez nounours je mets le réveil pour sept heures. On a une grosse journée demain que je ne souhaite pas rater.
— Yep ! Tu as raison. On a une journée importante demain.
— On prendra une douche demain matin avant le café.
— Ok. Bonne nuit ma jolie.
— Bonne nuit nounours.
Louis Levalac
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Bises ! Louis Levalac
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