Maîtresse Santa Croque

Maîtresse Santa en tenue de latex rouge, le regard persan azur, tient un chiot Pitbull dans ses bras
Maîtresse Santa en tenue de latex rouge, le regard persan azur, tient un chiot Pitbull dans ses bras

Il faut que je vous raconte comment ‘’Croque’’ a mis ses petites pattes dans ma vie.

De retour d’une petite séance de cul rougie sur un prof de musique qui laissait déraper ses doigts depuis le clavier de son piano vers les cuisses de ses jeunes étudiantes, je passais par un petit parc. C’est à ce moment qu’il est venu se réfugier à mes pieds.

Il, c’est croque. Mon toutou d’amour. Un pitbull, aujourd’hui devenu impressionnant, mais si petit et si apeuré lorsqu’il est venu à moi pour la première fois. Il devait avoir un mois ce jour-là. Les jeunes qu’il cherchait à fuir, le martyrisaient à coup de Taser.

— Mais qu’est-ce que vous lui faites ?! Viens ici mon petit cœur. N’ai plus peur.

Croque tremblait de tout son corps. Ses yeux remplis d’incompréhension, m’imploraient de stopper son supplice.

— De quoi je me mêle pétasse ! Tu vas ou sapée comme ça ? T’es une actrice porno ou quoi ?

Assis sur le dossier du banc, notre individu cherchait à rassurer sa virilité en amusant ses deux copains qui ricanaient comme deux hyènes.

— Ok les p’tits gars. Vous n’êtes pas sur ma liste et je n’ai pas de temps à perdre avec des sous hommes. Alors voilà ce que je vous propose. Vous mettez le Taser dans la poubelle avant de me donner le chiot. A la suite de quoi tout le monde rentre à la maison tranquillement.

— Quoi ? Des sous hommes ? J’vais t’mette ma bite dans ta bouche salope !

— Si tu veux la perdre entre mes dents. Te gènes pas !

Le petit chef commençait à se dandiner d’énervement sur son banc, pendant que les deux autres rigolaient à gorges déployées.

— C’est bon maintenant p’tite pute ! Tu lâches le chien et tu viens ici ! On va te dresser toi aussi p’tite chienne.

— Je vous aurai prévenu.

D’un coup sec je tirais sur la laisse en prenant soin de protéger Croque. La main molle de la petite frappe laissa s’échapper l’enrouleur en plastique de la laisse. Je reculais mon pied droit en arrière pour stabiliser mon corps sur deux appuis solidement ancrés dans le sol. Je fis tournoyer l’enrouleur au-dessus de ma tête et dans un mouvement circulaire je l’envoyais sur la tempe du gars qui se trouvait à l’extrémité droite du banc. Le choc fit un bruit creux d’os frappé. Le type s’effondra instantanément. Les deux autres observèrent la scène, médusés. J’en profitais pour sortir mon fouet et d’un coup sec et précis, j’imprimais la marque du mur du son sur le front du gars assis à gauche. Il porta instantanément ses mains au visage et commença à chialer en couinant. Façon pitoyable d’exprimer sa douleur. Le caïd de bac à sable, les yeux écarquillés remplis de haine, me regardait avancer vers lui. Dans un geste désespérer il sauta du banc et droit comme un i pointa son Taser vers moi.

— J’vais te taser le cul p’tite conne !

— J’en doute.

De nouveau mon fouet entra en action. Il s’enroula autour du poignet du petit caïd en une forme que j’ai baptisé la queue de cochon. J’aime bien donner des petits noms à mes techniques de combats.

Par réflexe il tira son bras vers lui. Je laissais un peu de mou sur mon fouet pour que la menace du Taser recule. Dans le même temps (façon JCVD) j’effectuais un pas chassé de côté, mon talon aiguille tendu vers son nez. Le contact fut puissant et sanglant. L’énergie de mon mouvement poussa en arrière le vilain sur le banc. Il se retrouvait assis désarmé, les mains sur son nez qui pissait le sang.

— Tu m’as pété le nez !

— Un bon début. Si tu t’excuses en m’appelant Maîtresse. J’arrête là et je pars avec le chiot.

— Quoi ?! Va te faire enculer salope !

— Hummm, pourquoi pas. Mais avec qui ?

— Avec moi p’tite garce. Je vais te défoncer le cul.

—Tu veux dire que tu veux avoir une relation sexuelle consentie avec moi ?

— Ouais !! J’vais te démolir !

Le règlement est très clair sur ce point. Il ne peut y avoir d’actes sexuels entre un punisseur et son châtié, sans consentement préalable. En cas de non-respect de cette règle, je pourrais être jugée et reconnue coupable de viol par le haut conseil. Et par ce motif, perdre mes attributions magiques en guise de sanctions. Inutile de vous dire que j’applique le règlement à la lettre…

— On se comprend bien ? Tu veux pratiquer la sodomie avec moi ?

— Ouais pauv conne !

— T t t t t… Mauvaise réponse. Tu agis mal. Tu parles mal… Tu vas avoir mal !

En quelques mouvements rapides dont j’ai le secret avec mon fouet, mon petit caïd se retrouva ficeler comme un rôti prêt à passer au four.

Dois-je vous préciser que je ne sors jamais sans quelques instruments de bases BDSM. Notamment un magnifique bâillon à boule rouge et noire siglé à mes initiales.

Très pratique pour éviter que les méchants ne se dédisent et m’empêchent de finir le travail. Ici, les esprits tatillons pourraient m’objecter que je contreviens au consentement. C’est possible en effet. Mais la jurisprudence sur l’interprétation du code, penche systématiquement en ma faveur.

En ajustant le bâillon sur la bouche de mon rôti, je lui chuchotais à l’oreille.

— T’as gagné le gros lot. La sodomie, elle est pour toi mon chou !

Avec quoi je vais bien pouvoir visiter ton trou du cul ? Ha ! le Taser.

Le p’tit gars se dandinait au sol comme un ver coupé en deux. Je le laissais s’épuiser quelques instants. L’autre idiot que j’avais mis KO retrouvait ses esprits. Avec la pointe de mon soulier, je frappais d’un petit coup sec son autre tempe. Il s’endormit de nouveau instantanément. Quant au troisième larron, il titubait dans le parc en gueulant de façon incompréhensible.

— Ca y est t’es calmé ? Parfait ! On va pouvoir procéder.

De mon sac à main magique, je sortis mon rasoir de barbier. Rasoir que Sweeney Todd donna au Père Fouettard lors d’une séance mouvementée, il y a quelques temps déjà.

— Je t’explique ce que je fais puisque tu ne vois pas ce qui se passe dans ton dos. Alors, avec mon rasoir je taille ton pantalon et ton slip. Quoi ?! Tu pleures ? De joie, je suppose. C’est ton idée après tout.

Dis donc t’as les fesses molles. Un dur à cuire comme toi qui ne fait pas de sport ? Tu me déçois. Ou j’ai mis cette matraque ? Ha ! la Voilà. Un peu de vaseline et en route. Rassure-toi. Je ne suis pas une sauvage. Je vais te détendre la rondelle un peu avant.

Maintenant, tu sens que j’introduis quelque chose en toi ? C’est mon gode pour vilain garçon.

— Mmmm. Mmmmmmm. Mmmmmm.

— Oui, je comprends. Tu commences à apprécier. Voyons voir… Hi hi hi. Tu bandes mon grand. Rrrhhhoooo, si tes copains te voyaient. Une matraque dans le cul avec cette trique. Quoi ? Tu veux un selfie pour l’envoyer à tes copains ? Bonne idée. Je remets un peu de rouge à lèvre et on immortaliser ce moment.

— Mmmmm. Mmmmm. Mmmmmm

— Quel impatient tu fais.

— Mmmmm. Mmmmm. Mmmmmm

— Oh ! deux secondes s’il te plait !

Je fis cinq clichés avec mon lascar dans différentes positions. Tantôt le cul en l’air avec la matraque plantée dedans, tantôt son gland sous le talon aiguille d’une de mes Blue Lutin ou tenant la pose du chasseur fier de lui devant le cadavre de sa victime innocente. J’ajoutais une petite légende. ‘’Je kiff trop le BDSM avec Maitresse Santa. Je suis son chien lubrique et j’aime ça ! ‘’ Je sélectionnais tout son répertoire et envoyais le message avec les images.

— Allez ! Ce n’est pas que je m’ennuis, mais il faut conclure sur ma promesse. Je remets un peu de vaseline. Eeeeetttt voilà ! Félicitations ! Tu as un Taser dans le cul. C’est beau ! Je dois t’avouer que c’est une première pour moi aussi. Pourtant j’en ai introduit des objets dans des derrières. Mais un Taser, jamais. T’en dis quoi ? Je te tase le colon ?

— Mmmmm. Mmmmm. Mmmmmm

— Un petit coup pour voir ? Si c’est toi qui le demande… Moi j’dis allons y.

Mon caïd dansa comme un démon qui refuse de quitter le corps d’un pocédé lors d’une séance d’exorcisme.

— Maintenant, ouvre bien grand tes oreilles. Si tu maltraites ou tortures un chiot, un chien, un chat ou un poisson rouge. Je reviens te voir avec de nouvelles idées. Tu as compris ?

— MMmmmmmm.

— Génial ! Je vais te libérer. Quand je t’enlève le bâillon. Je veux entendre trois mots. OUI. MAITRESSE SANTA. Voyons voir.

— Oui Maitresse Santa.

— Parfait ! Finalement tu apprends vite. Pour les prochains jours, évite de t’assoir. Mange debout et dors sur le ventre. Attends que ton copain se réveille avant de partir. Compris ?

— Oui Maitresse Santa.

Convaincu que ce bourreau en herbe avait retenu la leçon, je quittais le parc, mon nouveau petit compagnon dans les bras.

— Allez viens petit loup on rentre à la maison. Il va falloir convaincre papa de t’accepter. Tu vas voir, il a l’air bougon comme ça, mais il est arrangeant.

J’ouvris discrètement un portail de saut et disparue en un éclair.

Louis Levalac

Aidez ce petit cochon à rester en bonne santé.

Toi qui à les bourses en main. Lache une pièce ou deux si tu apprecie l'univers que je te propose.

Bises ! Louis Levalac

Tirelire en forme de cochon rose. Debout sur quelques pieces en or,
Tirelire en forme de cochon rose. Debout sur quelques pieces en or,