Chapitre 1 - Sasha la meilleure amie
Tu te souviens de cet(te) ami(e) d’enfance avec qui tu avais développé un lien si particulier qu’un simple regard suffisait pour vous comprendre. Il ou elle était le prolongement de toi-même et réciproquement. Comme les deux faces d’une même pièce. Différentes mais indissociables. Ces amitiés, belles, rares et exclusives finissent, pratiquement toutes, par s’échouer sur les rives rocheuses du temps qui passe. Les déménagements, par ce que les parents évoluent dans leurs carrières professionnelles, parce qu’ils achètent un nouveau toit ou parce qu’ils divorcent. Le choix d’un lycée, puis d’une université étant la plupart du temps le cap Horn des amitiés d’enfance. Mais pour Sasha et Sophie, les vents mauvais furent cléments. Ils bercèrent le quotidien de la vie de ces deux âmes avec bienveillance. Préservant le lien fragile de leur amitié jusqu’à maintenant. Cette complicité rare débuta à la maternelle.
Sophie et Sasha avaient quatre ou cinq ans en ce matin de septembre de rentrée scolaire. Sophie regardait ses parents sortir de la cour de l’école. Elle voulait courir les rattraper. Mais tétanisée, le cœur pétri d’incompréhensions, elle restait figée dans cet endroit étrange au milieu de tous ces visages inconnus. Le regard fixé sur le dos de ses parents qui s’éloignaient, elle perdait pied.
Sasha observait la scène. Par instinct elle capta la détresse invisible de Sophie. D’un tempérament intrépide, aventureux et compassionnel Sasha réagissait totalement différemment à ce moment. Pour elle aussi, cette rentrée scolaire était une première. Mais elle vivait cette nouvelle expérience comme un moment excitant, une aventure. Sasha s’approcha de Sophie et lui prit doucement la main en lui disant :
— Tu viens on va jouer.
Sophie détacha instantanément son regard de la porte de sortie qui avait engloutie ses parents. Elle plongea son regard noisette intense dans les yeux bleu acier de Sasha. En une fraction de seconde l’alchimie de la confiance opéra. Le cœur de Sophie se libéra. La lumière revint. Le monde mouvant qui voulait l’enfouir sous terre devenait solide et vivant. Sophie répondit d’un ton libéré :
— D’accord on y va.
La journée passa, puis les semaines, les mois et les années. Au fil du temps, leur lien se consolida. Le tempérament de feu de Sasha se tempérait au contact des eaux calmes et profondes de l’esprit de Sophie. Et Sophie apprenait à donner du mouvement à son caractère en observant son amie. Elles firent les quatre cents coups ensemble. Tirèrent les premières leçons de la vie ensemble. Scolarité, lectures, sports, loisirs, bêtises, garçons, elles connaissaient tout l’une de l’autre. Elles pouvaient tout se dire. Sans retenue, sans peur car elles s’exprimaient et s’ouvraient l’une à l’autre de façon naïve. Sans calculs, sans jugements. Parfois le silence entre elles en disait plus que tous les mots. Moments de grâces ou deux esprits se joignent et se comprennent sans autres intermédiaires que celui d’un regard.
Chapitre 2 - Aujourd’hui
Ce samedi Sophie comprend instantanément que la visite de Sasha n’annonce pas une journée lèche vitrine. Sasha a les traits du visage tendus et elle reste plantée sur le seuil de la porte d’entrée.
— Mais entre Sasha. Qu’est-ce que tu as aujourd’hui ? Ça ne va pas ?
— Bonjour Sophie. Excuse-moi je ne suis pas trop dans mon assiette.
— Cela ne te ressemble pas. Qu’est-ce qui se passe ? Allez viens t’assoir. Je te prépare quelque chose ? Je viens d’acheter un thé au jasmin et j’ai du miel des Carpates. Je nous prépare deux tasses ?
— Oui. Bonne idée. Avec plaisir. Du miel des Carpates tu dis ?
— Oui, le dernier voyage de Jean-Charles était en Roumanie. Il en est revenu enchanté et m’a ramené une valise pleine de souvenirs. Du vin miel et surtout de superbes ensembles traditionnels Roumain. Brodés et cousus mains. Quand tu vas les voir tu vas tomber à la renverse.
— Il est ou JC aujourd’hui ?
— En Italie.
— Sophie ! J -C te trompe !
— Quoi ??! Mais qu’est-ce que tu racontes ?!
— Sophie assied toi et écoute moi.
Sasha marque un temps d’arrêt et rentre ses épaules. Elle regarde les pupilles de Sophie qui se sont contractées au maximum. Deux minuscules points noirs figés au centre d’iris qui forment comme de gros nuages sombres prêt à cracher des éclairs foudroyants. Son cœur bat à tout rompre dans sa poitrine.
— Mais va s’y Sacha, parle ! Pourquoi tu me dis que JC me trompe !
— Ok. Tu sais que je ne suis pas une sainte et que les mecs entrent et sortent de ma vie comme je change de chaussures.
— Quel rapport avec JC ?
— J’y viens. Mon boy friend actuel, Michel, fréquente les clubs libertins. Et du coup moi avec. Jeudi dernier nous sommes allés à la péniche. Un club branché pour lequel Michel a fait une partie du mobilier. Il connaît bien le patron qui nous a invité dans le carré VIP. Comme la soirée était déjà bien entamée, tout le monde était déjà à poil entrain de forniquer. Michel a commencé à se déshabiller pendant que je matais la grosse bite d’un mec qui se faisait sucer par une brune. J’étais super excitée et je me suis retrouvée à poil en deux secondes. Michel a commencé à me doigter pendant que je regardais toujours cette grosse bite qui allait et venait dans la bouche de la nana. J’avais envie de voir cela de plus prêt. J’ai fait signe à Michel pour que l’on se rapproche du couple. Avec la lumière tamisée, on ne voit pas trop les détails à plus d’un mètre. Et sur le coup je n’ai pas reconnu JC. C’est seulement quand Michel a commencé à me prendre en levrette et que le gars qui se faisait sucer m’a appelé par mon prénom que j’ai reconnu ton mari. Voila Sophie ! Il fallait que je te le dise.
— Le batard !...Tu en es sur et certaine !?
— A cent pour cent.
— Mais je suis quoi pour lui bordel ?! Quel enfoiré !... …Mais pourquoi il va dans ces clubs ?
— Il était avec son boss ! Je suppose donc que JC joint l’utile à l’agréable avec quelques clients.
Sophie plante son regard de mer en furie dans celui de Sasha. Elle sonde au plus profond de l’âme de son amie avec la volonté d’y déverser les flots de colères qui grondent en elle. Mais ce qu’elle y trouve est une immense tristesse et un profond désarroi. Ces sensations de tourments dévoreurs d’âmes, Sophie les connaît bien. Elle se souvient qu’une main l’en avait sauvé jadis. La tempête en Sophie se calme instantanément. Elle dissocie ce qu’elle vient d’entendre de la personne qui l’a dite. Cette personne est pour Sophie l’un des êtres les plus cher au monde. Après tout Sasha a levé le voile sur les infidélités de Jean-Charles qu’elle feintait d’ignorer. Alors doucement avec ses deux mains, Sophie prend la main de son amie. Sasha sent l’onde de bienveillance et de compassion de Sophie se répandre en elle.
— Tu viens Sasha. On va jouer.
— D’accord.
Sasha reprit du poil de la bête. Et acquiesça l’idée de Sophie de passer la soirée dans le club ou JC et ses amis avaient eu du bon temps.
— Pourquoi n’y aurait-il que les mecs pour s’amuser et prendre leur pied ?
— Ça ma chérie c’est ma devise depuis mon dépucelage.
Sophie sourit.
— Non mais attends, JC qui baise devant toi ! Et il pense que je ne vais rien savoir.
— Hum les mecs ! Ils ne doutent de rien ! Ils se paluchent discrétos sur des sites de films pornos. Se paient une petite pipe de temps en temps. Ou se font leurs secrétaires avec des clients dans des boites à partouzes. Et ils s’imaginent qu’on ne voit rien.
— Pour l’hygiène ! Comme le dis le boss de JC.
— Quel lourdingue celui-là ! Tu crois qu’on peut inviter sa femme à venir avec nous ? Pour l’hygiène bien sûr…
Les deux amies rigolent à cœur joie. Elles se préparent en même temps qu’elles papotent sur les hommes en générales et Jean Charles en particulier. Un beau mec. Intelligent au sourire ravageur. Aimant, attentionné et… …queuetard.
— Que veux-tu Sasha. Personne n’est parfait en ce bas monde. Je pourrais divorcer. Et pour quoi finalement ? Retomber sur un JC bis ? A quoi bon ? Je l’ai voulu, je l’ai eu, je le garde ! Mais qu’il ne compte pas sur moi pour faire la bobonne tranquille à la maison quand il part en voyage d’affaire ou qu’il rentre tard !
— D’accord à cent pour cent ma chérie. Comme le disait je ne sais plus qui avant une orgie. Trinquons à nos chevaux, nos femmes et ceux qui les montent.
La soirée bat son plein lorsque Sophie et Sasha arrivent à ‘’la péniche’’. Le dernier endroit à la mode chez les partouzeurs Parisiens. Les deux amies sont habillées sobrement mais de façon féminine. Jupes longues plissées noires, chemisiers blancs, vestes noires. Bottines noires avec fermoirs dorés. Elles ont décidé de s’habiller à l’identique avec l’option sans string. Question pratique.
Sasha a appelé Michel avant d’arriver pour qu’il leur réserve une table. Ce qu’il fit en s’excusant de ne pas pouvoir venir. Sasha donne son nom à l’hôtesse d’accueil qui vérifie son agenda. Elle fait signe aux trois molosses en costumes sombres qui gardent la porte d’entrée d’ouvrir le passage. Les deux amies, après avoir confiés leurs vestes au vestiaire, suivent une jeune femme en string et au seins nus qui les guide jusqu’à leur table. Le vestibule passé, les lumières tamisées recouvrent d’un voile mystérieux tous les participants. Sur la grande piste de danse bondée, les gens se trémoussent. Se frottent. Se masturbent et baisent dans tous les coins. Le bar immense accueil quelques soiffards qui descendent leurs fées vertes en regardant les deux danseuses entièrement nues qui ondulent leurs corps de rêves sur le comptoir. Sasha et Sophie marchent au milieu des râles, des corps qui se mélangent, convulsent dans des danses orgasmiques. Michel leur a réservé une table au balcon. Une place idéale pour les voyeurs. Depuis le premier étage l’on devine aisément ce qui se passe sur et autour de la piste, sans trop de détails. L’hôtesse leur tend le menu des boissons. Sasha lui fait signe.
— Nous savons déjà ce que nous voulons. Un Love On The Beat et deux coupes’’.
L’hôtesse sourit. Et repart.
— C’est quoi un Love on the Beat Sasha ?
— Ça ma chérie, je te laisse la surprise de le découvrir.
Alors que Sophie regarde avec gourmandise un type qui culbute avec fougue une petite blonde au milieu de la piste de danse, un serveur arrive à leur table. Il pose son plateau avec les deux coupes de champagnes sur une chaise. Puis monte sur leur table. Un faisceau lumineux puissant le met dans la lumière. Une caméra film et retransmet sur un écran géant, en direct. Une musique se fait entendre. Sophie reconnaît la voix de Serge Gainsbourg. Et sa chanson Love On The Beat. Le serveur commence à danser. Depuis la piste des cris de filles montent. Le danseur se dénude en rythme avec la musique. Sasha se lève et monte sur la table pour danser avec le strip-teaseur. Aux cris des filles du bas, se joignent maintenant ceux des garçons. Sasha s’effeuille elle aussi. Le strip-teaseur est maintenant entièrement nu. Il a le corps bien fait, tout en muscle. Ce qui ne laisse pas insensible Sophie. Sasha nue, elle aussi, se dandine langoureusement face au danseur et lui déclenche une érection. Des applaudissements et des sifflements raisonnent. Sasha se met à genou et gobe le gland dur et rond du gars. Ce dernier agrippe la tête de Sasha avec ses deux mains puissantes pour mieux lui baiser la bouche en rythme avec la musique. En bas c’est l’hystérie. La partouze reprend de plus belle dans un joyeux brouhaha. Sophie n’y tient plus. Elle se déshabille. Vient derrière le gars et glisse sa main dans son entre-jambe pour lui masser les couilles en même temps qu’elle se branle. Le gars se retire de la bouche de Sasha se retourne et fait signe à Sophie d’ouvrir la sienne. Elle accepte et a maintenant la bite du strip-teaseur qui lui brosse les dents. Elle se masturbe toujours et sent le plaisir monter en elle. Le gars se retire et se branle à son tour. Il finit par jouir en un jet sur les seins de Sophie. Sasha applaudit puis tend une serviette à son amie pour qu’elle essuie le sperme qui coule le long de son buste. Le serveur fait un baise main à Sophie et Sasha puis repart. Le spot de lumière s’éteint. L’écran diffuse maintenant les images d’un film porno.
Deux hommes et une grande brune se présentent à la table de Sophie et Sasha.
La brune prend la parole.
— Bonsoir les filles, votre action avec le strip-teaseur a chauffé à mort mes deux potes. Ça vous dit une touze avec nous ?’’
Sasha acquiesce. Mais Sophie fait un rapide calcul et conclu qu’il y a une fille de trop. Brouter du minou ou se faire bouffer la chatte par une fille n’est pas ce qui l’excite. Elle préfère sentir le chibre d’un mal s’activer en elle pour jouir.
— Nous sommes cinq. Il y a une fille de trop. Je vous laisse entre vous quatre. Je vais faire un tour en bas.
— Ok ma chérie. Amuse-toi bien.
Pendant que Sophie quitte la table les deux gars font tomber leurs pantalons et offres leurs sexes en érections à Sasha et la brunette qui prennent les choses en main rapidement. Sophie a rejoint la piste de danse. Elle regarde avec curiosité et gourmandise les corps nus qui se chevauchent, se gouttent dans différentes positions au rythme d’une musique techno. Les peaux blanches, brunes ou noires se mélangent sans gênes ni retenues. Grands, petits, gras, maigres ou athlétiques, femmes et hommes s’activent avec fougue ou nonchalance selon la personnalité de chacun. Avec en point de mire le plaisir. Un homme brun souriant s’approche. La quarantaine. Bien foutu et une bite comme la tour de Pise qui pointe vers Sophie.
— Sympas ta prestation de tout à l’heure avec le garçon.
— Merci. Il m’a ouvert l’appétit notre serveur. J’ai très faim maintenant.
— J’ai de quoi te rassasier ma belle.
Sophie baisse les yeux sur le gland tendu de son interlocuteur. Et continu la conversation le sourire aux lèvres.
— Je vois ça. Je peux toucher ?
— Bien sur ! Sers-toi comme tu veux.
— Waouh tu bandes comme un taureau.
— Tu es superbe. Difficile de rester insensible.
Sophie pose sa main sur la bite du gars et commence à le branler doucement.
— Tu sais comment séduire un homme.
— J’ai quelques aptitudes.
— Le sofa là-bas, il est libre. On va baiser dessus ?
— Bonne idée.
Sophie et son compagnon marche en direction du sofa en faisant attention de ne pas déranger les couples qui forniquent à même le sol. Sophie s’assied et offre son sexe à l’inconnu en écartant les jambes. L’homme s’agenouille et commence à triturer le clitoris de Sophie avec sa langue.
— Baise moi !
— Ok !
L’homme se redresse et présente son gland à l’entrée du vagin de Sophie. Puis s’assurant de pouvoir pénétrer correctement, commence ses vas et viens avec intensité. Sophie mouille abondamment et sent le sexe dure de cet inconnu la pénétrer facilement. Elle ferme les yeux et l’invite à aller plus profond en elle. L’énergie avec laquelle il la culbute maintenant, la transporte. Le plaisir se fait de plus en plus intense. Elle repli ses jambes autour du bassin de son cavalier et se cale de façon à sentir au mieux sa verge. Il est sur le point de venir. Elle se concentre. Des petites vagues successives de plaisir intense finissent par lui déclencher un orgasme. L’homme est synchronisé avec elle. Il éjacule au même moment le plus profondément possible par des coups de reins puissants qui secouent Sophie et le sofa. Il sourit et se retire.
— Tu veux une serviette ?
— Non merci. La sensation du sperme ne me dérange pas.
— Ouufff. C’était intense !
— Ouuiii. Tu m’as fait jouir
— Pffiiiouuu, j’ai les couilles à plat maintenant.
— Hééé T’inquiètes pas, demain tu devrais pouvoir remettre ça.
— Demain ? Hum ! j’espère avant
Sophie rigole tout en se levant.
— Merci pour ce petit tour de manège.
— De rien ma jolie. Merci à toi aussi. Bonne fin de soirée.
— Bye bye.
Je viens de faire tomber la tour de Pise se dit Sophie en regardant s’éloigner l’inconnu qui vient de la faire jouir. Elle regarde autour d’elle. Il y a moins de monde. Les gens sont repus de sexe et se préparent pour rentrer chez eux, satisfaits. Sophie rejoint Sasha qui se fait prendre en levrette sur une table. La belle brune et l’autre homme se sont rhabillés et discutent assis à une table voisine. Sophie les saluts en reprenant ses vêtements. Rhabillée, elle s’assoit avec le couple et observe la scène. Cambrée au maximum Sasha prend cher. Le jeune homme qui s’active derrière elle, la pistonne sèchement. Il lâche quelques claques sèches de temps en temps sur les fesses de Sasha qui ne se rebiffe pas. Puis l’agrippe aux hanches pour accentuer ses coups de reins et éviter que Sasha ne soit projeté en avant.
— Il culbute sec votre ami.
— Ho oui ! Et ce n’est pas évident de lui trouver une soumise. Mais ce soir le courant passe bien entre les deux. Ton amie a déjà joui deux fois et à mon avis, il ne va pas tarder à décharger. Quand la cadence atteint ce rythme c’est plutôt bon signe. En règle générale il se retire et finit dans la bouche. Tiens ! Tu vois ! On le connaît par cœur notre kiki.
Sophie se gratte la tête. Elle pensait tout connaître de son amie, mais comprend à cet instant qu’il y a certaines choses qu’elle ignorait. Le gars ordonne à Sophie de se mettre à genoux. Elle obéit et ouvre la bouche. Alors la bite du jeune homme s’y introduit pour y lâcher sa semence en plusieurs giclées, que Sasha ne recrache pas. Les amis du jeune homme applaudissent et lâche des bravos. Il leur sourit. Puis, se rhabille vite fait. Les trois compères quittent l’endroit aussi décontractés qu’a leur arrivée. Sasha remet ses vêtements et regarde Sophie d’un air approbateur.
— Allez Sasha il est temps de rentrer chez nous. Je ne sais pas pour toi, mais moi j’ai pris mon pied ce soir.
— Pareil pour moi. Tu ne m’en veux pas ?
— Pourquoi ?
— Hum tu sais, mon côté soumise.
— Tu rigoles ? Si tu te sens bien comme ça, c’est parfait pour moi. Le reste c’est ton histoire. Allez vient dans mes bras que je te fasse un gros poutou.
Sophie et Sasha quittent ‘’la péniche’’ en riant à l’idée de croiser JC, son boss et leurs clients la prochaine fois qu’elles reviennent. Elles prennent chacune un taxi différent pour rentrer chez elle.
Bien qu’ayant appris aujourd’hui l’infidélité de son mari, Sophie se sent bien. Elle lui a rendu la monnaie de sa pièce et a bien l’intention de la rendre à chaque fois que nécessaire.
Sophie s’endort sur cette idée, le sourire aux lèvres.
Louis Levalac